ARGENTINE en Août 2005 : El Chalten

Cliquez sur une petite photo pour voir un agrandissement...

Ce bouton permet d'accéder à la page précédente Retour au sommaire des pages sur l'Argentine Ce bouton permet d'accéder à la page suivante

Argentine

El Chalten est tout simplement la "Mecque de l'Alpinisme Andin - de l'Andinisme". J'ai eu envie d'y faire un tour, ayant bien conscience d'y être hors saison : le temps risquait d'y être sérieusement couvert et froid. J'ai eu de la chance : sur trois jours, il a fait très beau le premier (j'en ai profité), un peu couvert le second (adapté pour la grande marche que j'ai faite ce jour-là)... et il neigeait le jour du départ ! Pas suffisamment pour me bloquer là, mais parfois cela arrive... cela m'aurait sérieusement gêné pour mon retour sur Paris !

Retour en haut de page Entre El Calafate et El Chalten

Le billet que j'ai pris à l'hôtel me payait le bus de Calafate à Chalten. C'est aussi pour cela que j'avais pris l'hôtel à El Calafate : je savais qu'il était de la même compagnie que le bus. Le bus part de nuit, et j'ai assisté à un très beau couché de Lune. Le soleil s'est levé, et il faisait très beau, avec de la glace sur les routes montrant qu'il fait froid la nuit ! Nous étions peu dans le bus, et j'y ai somnolé, sans trop regarder qui était là.



Retour en haut de page La Ville

Il n'y avait presque personne en ville, 6 touristes au total sont descendus du bus, et il n'y en avait pas d'autres ! Les hôtels étaient tous en travaux, et j'ai dû trouver une chambre chez l'habitant, là où logeaient certains des ouvriers s'occupant de la rénovation des hôtels. J'ai rencontré un anglais à la descente du bus, et nous avons décidé de marcher à deux en montagne, et de partager une chambre à 4 lits superposés. On nous a dit qu'il y a 300 touristes par jour en haute saison. L'Internet est accessible par satellite uniquement, et c'est donc très cher car il facturent 1/2 heure minimum (coût de la connexion). La ville est très étendue, le restaurant où nous avons décidé d'aller était très loin de la chambre. J'avais en effet peu apprécié de me trouver hors de vue du Fitz Roy à la descente du bus, et donc décidé de revenir à l'entrée de la ville pour avoir une vue sur la montagne. Les commerces alimentaires de gros étaient ouverts, ce qui était une chance pour s'acheter à manger pour le midi.

Retour en haut de page Le Fitz Roy

Certains disent le "Chalten" pour désigner la montagne, d'autres le "Fitz Roy"... qui est l'ancien nom. 20 personnes seulement arrivent au sommet à 3 375 m chaque année, pour en gros 300 x 150 = 45 000 touristes qui viennent en ville dans la saison. La montagne est de couleur rose orange, suivant l'orientation du soleil, en granite. Cette couleur est différente de celle des montagnes environnantes, plutôt marron foncé. Cela donne une beauté particulière à la montagne, c'est très "joli", impressionnant. La montagne est haute et raide, telle une pyramide avec ses côtés plats et quasi verticaux. Une autre montagne très fine, le Cerro Torre (3 128 m), est de la même veine... le tout faisant un paysage très agréable.

Retour en haut de page Premier jour

Le jour de mon arrivée, nous avons grimpé sur une petite montagne au dessus de la ville, histoire de se réchauffer et de se mettre en jambes. Au bout d'un certain temps, avec le coucher du soleil, il faisait froid, il y avait de la pente, avec des éboulis : c'était dur, je n'étais pas très content ! Il faisait très beau, et la vue était superbe. Ce même jour, nous étions allé voir le gardes du parc en train de bricoler dans leur maison des gardes. Ils étaient très sympathiques, et nous ont bien conseillé. Nous leur avons dit nos ambitions de marche, histoire de laisser une information à quelqu'un.



Retour en haut de page Second jour

C'était le jour de la grande ballade, jusqu'aux pieds du Fitz Roy (3 375 m). Le chemin de terre est creux au départ, de par le nombre de personnes passant pas là en haute saison. C'était bien indiqué tout le long du chemin, avec de petits panneaux un peu partout. Très rapidement, la marche s'est faite dans la neige, tranquillement, ou au dessus des rivières grâce à des ponts en traverses de chemin de fer. Nous avons croisé un couple de français qui faisait le même chemin que nous. J'avais mis mes deux laines polaires, mes sous-vêtements en LIFA, un maillot de rugby (et un tee-shirt de rechange pour la descente), ma veste de randonnée, un bonnet et une écharpe lors les pauses, et mes gants de ski tout le temps... et je n'avais pas trop chaud ! Ce second jour était couvert. Les lacs et les rivières étaient recouverts de glace. Pour la descente, j'ai mis des crampons de talon, qui étaient très efficaces dans les dévers gelés !
Avant le départ, nous avons pensé prendre une voiture pour aller à un point de départ au nord de la randonnée, et ainsi éviter de monter et descendre par le même chemin. Mais le chauffeur, proprio du petit restaurant pas loin de l'entrée de la ville, n'a pas accepté de négocier le prix pour y aller... alors il n'a rien gagné, et nous avons marché.








Ce bouton permet d'accéder à la page précédente Retour au sommaire des pages sur l'Argentine Ce bouton permet d'accéder à la page suivante

Retour en haut de page : retour en haut de page
Accès au sommaire, http://mesvoyages.net
Voyages et Environnement, le site de Philippe OssetCompteur

Afrique du Sud, Argentine, Bolivie, Chili, Corée, Costa Rica, Egypte, Espagne, Finlande, France, Grèce, Grande-Bretagne, Hongkong, Inde, Indonésie, Italie, Japon,
Kazakhstan, Kirghizistan, Madagascar, Maroc, Mexique, Népal, Norvège, Pérou, Pologne, Portugal, Suisse, Tanzanie, Tchéquie, Thaïlande, Tunisie, URSS, Uruguay, USA, Venezuela, Vietnam