Je présente dans ce carnet trois sous chapitres :
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Je suis parti seul pour 3 semaines au Népal. Aller-Retour Paris-Katmandu. Après trois jours à Katmandu, je suis parti avec un guide et un porteur en montagne, faire le tour de l'Annapurna. Le tour complet fait 21 jours. Donc je n'avais pas assez de temps. J'ai pris le bus jusqu'au point de départ du trek, 800m. Puis, j'ai fait le tour par l'Ouest d'abord, col Thorung La à 5400m, et re-descente sur Johmsom, avec avion jusqu'à Pokhara (pour ne faire que 14 jours), et bus jusqu'à Katmandu.
En partant, avec mon permis de Trek, le col était enneigé. Je ne savais pas si j'aurai la possibilité de passer au bout de 9 jours, le col. Jusqu'à 7 jours de marche, j'avais encore la possibilité de redescendre. J'ai su que le col était praticable le 6ième jour ! Ainsi, j'ai pu continuer et passer...
En ce qui concerne le mal de l'altitude, la progression par l'Ouest permet de dormir seulement 3 à 400m au dessus du point de départ, chaque jour jusqu'à 3500m. Cela permet de s'acclimater tranquillement, avec une pause longue à 3500m (une jour à ne rien faire d'autre que regarder le paysage). Je n'ai donc eu aucun problème sérieux.
Les paysages étaient fantastiques, le guide très bon (21 ans, donc très expérimenté), et j'avais la forme. On longe une rivière à l'aller, et on redescend le long d'une autre rivière. Les traversées des rivières sur des ponts suspendus en bambou sont toujours très impressionnantes. Le massif de l'Annapurna, avec plusieurs sommets à plus de 8000m nous parait très proche, et pourtant si loin, du à la limpidité de l'air. Les pics en dessous de 6500m n'ont pas de nom, tellement il y en a !
On pouvait se nourrir dans les nombreux villages que l'on traversait. Le chemin que l'on suivait était le seul par lequel la nourriture était montée jusqu'aux villages. Ainsi on croisait des porteurs qui étaient payés à la charge et à la distance. Pas à la journée. Donc, plus ils avaient sur le dos, et plus ils allaient vite, plus ils gagnaient à la journée. Cela faisait des porteurs avec 50 kg sur le dos en train de courir tout le temps. Très impressionnant ! La nuit, le froid était fort (-20°C) et l'eau gelait dans les bouteilles à coté de mon duvet, des courant d'air passant par les fentes des fenêtres.
Je suis arrivé à Johmsom avec un jour d'avance, et mon guide m'a dégotté un avion à 10 heures du matin le lendemain pour Pokhara avec beaucoup d'astuce, car les places étaient toutes prises en théorie (j'avais une réservation pour le lendemain seulement). Cela m'a "économisé" 7 jours de descente. Le lendemain soir, dans l'hôtel qu'il m'avait conseillé, j'ai retrouvé mon guide et le porteur, tout content d'avoir descendu en 1,5 jours ce qui demande aux touristes 7 jours !
La visite de Katmandu et de ses environs fut faire en moto de location, tranquillement. J'ai bien sûr envie de retourner marcher dans ces montagnes superbes, plus longtemps...
Voici quelques photos regroupées, pour ceux qui veulent voir, ou tout simplement qui n'aiment pas lire.
Bien sûr, je reprends les photos insérées dans les documents...
Les rencontres que j'ai pu faire pendant ce voyage ne furent pas si nombreuses. Philippe (un autre), un voyageur sympa qui retournait pour 6 semaines dans l'endroit où il a passé plusieurs mois plus jeune. Deux américains et une australienne, qui avaient chacun leur guide et leurs porteurs, de la même société de Trek que moi. Un des américains a mangé une pizza au thon et est tombé très malade... tant et si bien qu'il a du s'arrêter sur le chemin et prendre un avion avant le col. Il a faillit y passer.
A ce propos, deux personnes sont mortes pendant mon tour de l'Annapurna. L'un était un porteur, mort du mal de l'altitude, car, quand il est tombé malade et les gens qui étaient avec lui l'ont laissé redescendre tout seul, ce qu'il n'a pu faire car il est tombé (seul) dans le coma et est mort (3 jours avant que j'arrive à 3500m). L'autre était un touriste qui, au col de Thorung La, s'est dit qu'il pouvait grimper le pic au dessus du col, à un peu plus de 6500m. Il est parti seul et a dévissé, et est donc mort (la veille de mon passage au col). Le problème est que, comme il n'avait pas de permis de Trek, il n'avait pas le droit de tenter l'ascension, donc ses amis ne pouvaient faire intervenir la police pour récupérer le corps. Et, comme il était mort, ils ne pouvait faire intervenir non plus les secours héliportés de Katmandu, car c'était trop cher (et hors assurance pour eux)... Tout cela "calme" pas mal et force à respecter la montagne et les gens qui y habitent.
Le guide, Lalit K. Tanarg, est en fait la personne avec qui j'ai le plus sympathisé. En effet, il m'a accompagné au millimètre au long de tous les chemins que j'ai suivi, très attentif à ma santé, ma fatigue, et mon pas. On a beaucoup discuté : politique, religion, vie au Népal, vie en France, femme, mariage etc. Il avait une connaissance approfondie des villages traversés, et a bien organisé aussi mes hôtels et mes repas. Je garde encore aujourd'hui des contacts épistolaires avec lui. L'agence de voyage sur place, dans laquelle il travaille, s'appelle "Himalayan Waves Trekking".
A ce propos, pour ceux qui ne parlent pas anglais mais ont quand même envie de faire un tour sur place, j'ai rencontré dans les Alpes, dans le massif de la vanoise, dans le refuge de la Dent Parrachée, un guide népalais en train de passer l'été... et il parlait français. Il était là suite à un accord qu'ont les guides d'Aussois avec des agences népalaises. Il "suffit" donc de trouver les agences qui ont des guides qui apprennent le français à l'aliance française sur place pour arriver à faire son trek sans parler un mot de la langue de Shakespeare.
Le départ de Katmandu en avion est impressionnant : l'avion doit passer les sommets des montagnes pour sortir de la vallée. Ainsi, comme il ne peut y aller direct, il tourne et tourne et tourne en montant pour passer les 8000 m des sommets, au dessus d'une vallée carrée de 20km de côté. Cela n'en finit pas !
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L'eau qui passe sous le pont finit par attaquer les piles du pont.
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