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Entre mes séjours à Saigon, je suis allé dans les villes suivantes, dans l'ordre : Dalat (2 nuits), Nha Trang (4 nuits), Da-Nang (3 nuits) et Hué (3 nuits). Je suis revenu de Da-Nang à Saigon en avion. Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas allé dans beaucoup de villes tous comptes faits ! Entre chaque ville, j'ai utilisé des bus (ou mini-bus) locaux, qui roulent en gros à une moyenne allant de 30 à 50 km/h, à cause de l'état des routes.
Dalat)
La visite de Dalat dura pour moi une soirée et une journée entière. Pendant la soirée, je me suis promené dans le ville et le long du lac. Le docteur Yersin, pendant l'occupation française, géra cette ville et introduisit le pin pour faire du caoutchouc. Les pins sont toujours là. De plus, le fait que cette ville soit en petite montagne lui donne un air frais qui en fit une ville de villégiature pour les riches de Saigon. Du coup, il reste aussi, encore aujourd'hui, de nombreuses villas de style européen (français). Le paysage est très beau.
Le lendemain, je me fis une journée torride. En effet, je voulais aller, à par la route, à pieds, vers les chutes de Ankroët, à 10 km. Je parti le matin de bonne heure (en voyage, j'aime beaucoup me lever tôt car cela permet de voir des choses que l'on ne voit pas en journée et qui sont très intéressantes comme, par exemple au Vietnam, des gens en train de faire des katas sur le pas de leur porte).
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J'avais ma boussole et mon petit sac à dos. Je parti dans la direction de la ville en question, et je me suis un peu perdu, prenant une mauvaise bifurcation. J'ai donc voulu prendre un raccourci, au milieu des rizières, à la boussole. J'ai marché ainsi plus de 6 heures d'un bon pas, à travers les champs, le long des chemins de montagne, sans vraiment savoir où j'allais. Je ne m'inquiétais absolument pas, car je croisais de temps en temps un paysan hilare de me voir là, et me saluant gentiment. De plus, j'aime beaucoup me perdre en vacances, car c'est là que commence un peu d'aventure, et j'ai le temps. Cela me change de l'année où, au contraire, je planifie beaucoup.
Après un certain temps, je me suis dit qu'il fallait rentrer, d'autant plus que je n'avais rien pris à manger. J'avais soif. J'ai finalement trouvé une petite boutique qui vendait à boire... et je suis rentré, toujours à la boussole, par un autre chemin, jusqu'à la ville. Je pense que j'ai fait un bon tour pendant ces 6 heures, durant lesquelles j'ai croisé un aéroport soi-disant désaffecté mais avec une tour de contrôle en très bon état, des militaires en exercice, des paysages superbes de rizières sur fond de montagne (j'étais même DANS le paysage à certains moments) et des gens toujours souriants.
Nha Trang)
Nha Trang est un port, comme le reste des villes de ma visite dans le sud (excepté Saigon, et bien sûr Dalat). J'y suis allé pour la plage, superbe, mais avec des rouleaux lourds fatigants quand on se baigne et pour la mer en général. Mon séjour fut agréable, louant une moto pour aller visiter les environs pendant mon séjour. Je voulais aussi plonger, ayant repéré un club. Cependant, on me déconseilla cela car les fonds étaient agités par la houle en cette saison, d'où une visibilité faible, et le corail est presque tout détruit de toutes façons.
Du coup, j'ai passé un jour sur un bateau avec pour destination une petite île, mais seulement pour aller plonger avec masque et tuba (sans bouteille). Et j'ai constaté qu'on ne m'avait pas menti : les fonds étaient à moitié détruits et la visibilité était faible (du coup on ne voyait pas trop de poissons). Mais j'ai vraiment apprécié ma plongée, au calme, dans une eau très chaude. J'ai rencontré pendant mon séjour dans la ville un canadien, québécois et barman d'ailleurs, qui cherchait du travail là en proposant de monter un bar dans un restaurant. Il en a trouvé d'ailleurs, et j'espère que cela a marché pour lui.
Da-NangMon arrivée sur Da-Nang fut moins agréable que celle dans les villes précédentes : des jeunes en motos me criaient des insultes en me croisant (pour le fun j'imagine), les indications que je piochais dans le guide du routard étaient toutes fausses (un manque de mise à jour sûrement), la rue sous ma fenêtre d'hôtel était très bruyante la nuit (comme beaucoup, c'est sûr) et l'eau de ma douche était froide (j'aurai du vérifier avant)...
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Mais bon, après avoir loué une moto, je devins plus mobile, et tout me parut plus simple. je suis allé tout d'abord sur une montagne qui dominait la ville (paysage superbe) puis vers le port militaire (une habitude), et enfin, après une errance dans la banlieue, je me suis dirigé vers Marble Mountain, un endroit où le nombre de tailleurs de marbre est impressionnant, et China Beach, avec ses rouleaux impressionnants idéaux pour le surf. A ce moment, mon moral était déjà remonté en flèche.
Le lendemain, j'ai acheté un billet pour Saigon, j'ai visité le musée d'art Cham, qui vaut le détour, mais n'est pas très grand (un petit détour quoi), et j'ai fait un peu de shopping. Je me suis ainsi fait faire deux chemises sur mesure que j'ai encore (en 2000) et qui me vont encore (c'est plutôt bon signe).
Hué)
A Hué, la visite culturelle pris le dessus, au calme : j'ai loué un vélo plutôt qu'une moto ! J'ai fait la visite avec Ian, un anglais rencontré dans le mini-bus de Da-Nang à Hué. Nous sommes allés de site en site en vélo, prenant de temps en temps une barque pour traverser la rivière, puis visite de la citadelle et retours. Un mini-événement fut de croiser un camion de ramassage d'ordures ménagères de la Ville de Paris, tout vert, et justement en train de ramasser les ordures ! C'était, en s'approchant un peu, un don en fait de la Ville de Paris à la Ville de Hué.
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Mon retour sur Da-Nang pour prendre l'avion fut toute une histoire, intéressante à connaître pour l'expérience. D'abord, j'avais négocié avec le mini-bus qui m'avait amené de Da-Nang mon retour sur Da-Nang, avec lui. Mais il ne vint pas me chercher à mon hôtel. Je me résolu donc à prendre le train. La place était plus chère que le mini-bus, et surtout elle avait été vendue deux fois ! Le contrôleur me donna raison juste parce que j'étais assis là avant les autres je crois. Ils trouvèrent de la place ailleurs. Une fois à Da-Nang, j'ai cru croiser Sana, avec un copain, dans la rue... mais les seules paroles que nous échangeâmes furent un grand bonsoir avec un grand sourire... ce devait être elle.
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