Avions - Venezuela

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Mes voyages en avion au Venezuela

J'ai souvent pris l'avion pendant ces vacances. Pour comprendre la suite, je précise que l'aéroport de Caracas, qui s'appelle "Maiquetía", se trouve à 25 km du centre-ville de Caracas, que l'on rejoint en bus ou en taxi, en passant par des tunnels embouteillés, ce qui fait plus d'une heure de route si j'ai bien compris. Maiquetía se trouve dans la ville de Catia la Mar, calme, au bord de mer, avec quelques hôtels sympathiques, dont la Posada Il Pressano (sur Playa Grande), où je suis allé le soir de mon arrivée, et la veille de mon départ (US$20 la nuit, AC + SdB, ce qui est plutôt cher par rapport au reste du Venezuela, mais peu cher localement).

En fait, j'ai d'abord voulu éviter d'aller dans Caracas - pour ne pas y être confronté à des problèmes de sécurité, et pour gagner un peu de temps. Du coup, j'ai décidé de prendre l'avion de Caracas (aéroport) à Merida, et retour, puis de Caracas à Ciudad Bolivar, et retour. Cela m'a permis du coup d'éviter la fatigue d'une cinquantaine d'heures de bus (4 x 12), en me faisant gagner du temps. J'ai dû aussi voler pour aller de Ciudad Bolivar à Canaima, et retour, car il n'y a pas de route pour se rendre dans cet endroit au milieu de l'Amazonie. Chacun des vols a pris en gros une heure.

Pilote du Cesna Aéroport de Canaima Alentours de l'aéroport Avion d'approvisionnement de Canaima, la Montagne
Rvière au milieu de l'Amazonie Rvière au milieu de l'Amazonie Zone humide

De là haut, les paysages sont superbes et variés, le service est toujours impeccable. J'ai pris un Cesna pour revenir de Canaima, nous étions 6 (dont le pilote) dans l'appareil qui était plein. Cela bougeait pas mal, mais j'ai pu y faire de belles photos d'un paysage clair et superbe. De la même façon, l'arrivée sur Merida est intéressante, au milieu des montagnes.

Les tarifs locaux des avions pour une heure de vol sont de 100 000 Bolivars... soient en gros US$50 (donc US$100 pour l'aller/retour). Les avions pour les lignes intérieures sont plutôt vieux et en bon état. Entre Caracas et Merida, c'est un gros avion à hélices qui assure le transport. Entre Caracas et Ciudad Bolivar, c'est un DC7... Les procédures d'embarquement sont simples, rapides... et les aéroports petits. C'est très pratique ! J'ai même réussi à prendre un avion en avance en me présentant plus tôt, profitant de l'absence d'un passager.

Retour en haut de page Santa Barbara : une compagnie aérienne

Voici un dernier chapitre concernant Santa Barbara, une des compagnies locales les plus populaires. J'ai acheté mon retour de Merida en même temps que le billet aller, à Caracas. A Merida, j'ai voulu re-confirmer, 8 jours avant, alors qu'on m'avait dit que ce n'était pas nécessaire au bureau de vente. J'ai d'abord appris que la compagnie avait annulé ma place : ils avaient décidé d'augmenter les prix de leurs billets (inflation) et du coup d'annuler tous les billets déjà vendus !!! (demandant aux gens de payer plus). Heureusement, le gars de l'agence, Pablo, a négocié pour moi, après que je lui ai expliqué mon point de vue (quand quelque chose est vendu et payé... un contrat est passé et cela ne peut plus être modifié) et j'ai réussi à prendre l'avion au prix convenu, mais j'ai perdu deux jours, puisque j'ai dû avoir une nouvelle place... tout cela plus de 6 jours avant le départ prévu ! Conclusion : il faut toujours re-confirmer et... avoir du temps devant soi.

Le jour de mon retour de Merida, je suis allé à l'aéroport un peu trop tôt, je ne voulais pas louper mon avion (vu ce qui s'était passé avant) ! J'étais là à 40 minutes du départ de l'avion qui précédait le mien ! Alors je suis allé voir la dame à l'enregistrement, dans ce petit aéroport à taille humaine : j'ai dit que j'étais prêt, et elle m'a mis sur leur mini-liste d'attente. Je ne l'ai pas embété, mais j'étais présent sur les sièges en face d'elle, mon gros sac à dos à la main. A quelques minutes de l'embarquement, elle m'a fait un signe : un type était en retard, et elle me donnait sa place ! Yes !!! Enregistrement express : j'ai gardé mon sac à la main pour le porter jusqu'à l'avion à hélices (les bagages enregistrés étaient déjà partis vers l'avion), et je me suis précipité vers la salle d'embarquement. Pas de contrôle des bagages, juste mon bon air, et j'étais sur la piste donnant mon sac à ceux qui les mettaient dans les soutes... et montant dans l'avion avec mon petit sac à la main ! J'étais très content. Conclusion 2 : il est toujours possible d'avoir de la chance et de prendre un avion au dernier moment.

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