ROLLER

Introduction

J'ai acheté ma première paire de rollers pendant les grèves de 1995... alors qu'il n'y avait plus de métro, et que j'allais au travail en vélo, je me suis dit qu'il fallait que j'apprenne le roller aussi. C'est un sport sympathique, qui permet de voir la ville sous un autre angle. Je pratique à l'occasion, à plusieurs, à Paris. Je ne suis pas très bon dessus, mais cela avance bien, et j'aime les sensations et l'effort physique associé.

Méthode

Du haut de mes rollers, avec toutes les protections, je suis assez impressionnant : les rollers, cela donne une dizaine de centimètres de plus, et je porte des protections. Il s'agit de patiner, un pied donnant la direction, l'autre pied poussant, de façon alternative. Le geste est le même que pour les patins à roulettes, le ski de fond en mode patineur, et le patin à glace. C'est très souple comme mouvement, et l'on peut rapidement aller assez vite, et profiter du mouvement.

Pour tourner, c'est comme à moto. On regarde vers une direction, et on y va... Le corps en effet a les mêmes repères que pour la marche, et le geste est assez proche. S'arrêter rapidement est plus "dur", et il y a beaucoup d'astuces. Le plus simple est d'utiliser le frein qui est fixé sur un des rollers. Si on laisse rouler, on finit par s'arrêter, mais cela peut prendre du temps.

Vous pouvez aller sur le site de la Fédération Française de Roller pour plus de détails.

Astuces et pratique

L'astuce la plus importante en ville est d'utiliser le mobilier urbain pour s'arrêter. On peut même en voir qui, tels de grands oiseaux, battent des bras pour s'accrocher à un poteau ou un horodateur... Dans le même état d'esprit, on peut foncer avec ses rollers vers un mur pour s'arrêter aussi. Au bout d'un certain temps, cela devient inutile, car on sait s'arrêter en faisant de petits cercles, ou surtout en utilisant son frein, ou encore en laissant traîner un pied à plat pour faire frottement - j'éviter pour ne pas user trop mes roues.

Avoir une paire de chaussures dont les "lames" de roller se détachent est idéal pour la ville. J'aime beaucoup le concept ! Mais je n'en ai pas. Du coup, j'ai un petit sac à dos qui, en plus de contenir une bouteille d'eau, contient une paire de tennis. Ne pas les oublier car le roller est interdit dans le métro par exemple, dans les bars etc.

Pour débuter, il est idéal de louer des rollers. Cela permet de voir si cela plaît, de tester des rollers... avant de faire l'investissement. Quand j'ai commencé, il y avait deux loueurs à Paris : à Bastille et au Trocadéro. Aujourd'hui, il y en a beaucoup plus ! J'en ai trouvé plus de 10 dans "voilà".

Erreurs à ne pas faire :

• les chutes sont violentes en général... le mieux est d'éviter de tomber ! (une évidence) en cas de chute, mieux vaut avoir les protections... (de poignets, de coudes, de genoux), car cela va si vite qu'on a peu de chances de bien se récupérer.
• rentrer dans les gens, qu'ils soient à roller eux-mêmes, ou à pieds. Pour cela, il faut maîtriser un peu son mouvement, et savoir virer et s'arrêter. Je ne suis jamais rentré dans quelqu'un violemment, mais j'imagine que cela ferait des dégâts !
• être raide... cela ne peut mener qu'à une chute. Il faut être souple pour encaisser les chocs de la route (trous, bosses, pavés de la chaussée, rainures, trottoirs), et ce sont les genoux qui travaillent.
• s'engager dans une descente, sans prévoir la zone ou l'on va passer, et s'arrêter. Pour aller sur les quais de Paris, cela descend fort. Attention à ne pas tomber dans la Seine !
• patiner sur un bitume mouillé, ou dans le sable. Sur le bitume mouillé, c'est la chute assurée : le patin qui pousse n'accroche pas, et la seule chose qui peut arriver est de faire un grand écart. Dans le sable, ce n'est pas top non plus, parce que là cela n'avance pas, et s'incruste dans les roulements à bille des roues.

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