MAROC en Mai 2001 : conduite

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J'aborde ici deux sujets concernant la conduite : les aspects techniques, et les paysages.

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L'album photo contient quelques images supplémentaires de routes bitumées...

J'avais réservé ma voiture de Paris, et cela s'est bien passé : j'ai pu l'obtenir facilement à mon arrivée, après une queue assez longue cependant, car une dame exigeait une voiture de catégorie B avec des ceintures à l'arrière et un grand coffre pour ses bagages, ce que les loueurs n'avaient pas... elle rappelait que "l'année d'avant, il y en avait"... "et alors ?" avais-je envie de lui dire. Même la catégorie C que cette dame a obtenu ne lui allait pas !

J'ai donc roulé avec une Starlet de Toyota pendant 1800 km, de façon confortable, sans aucun ennui. Elle consommait pas mal (6 litres au 100 km en gros), et l'essence n'était pas si bon marché. Mais je n'ai pas crevé de pneu, les accélérations apportaient de la sécurité, et la conduite en montagne était aisée.

Les limitations de vitesse sur les routes sont simples : 100 km/h au maximum, et moins en ville ou sur petite route. Cela limite les excès, et je les ai respecté à la lettre. En fait, c'est aussi par mesure de sécurité, histoire de ne pas casser la voiture dans les trous des routes (surtout dans les gorges). La conduite est aisée, et les marocains sont calmes et respectueux au volant.

Route, avec la lune en point de mire...Un point sur les croisements face-face. Souvent, la route bitumée n'est pas assez large pour que deux voitures se croisent. En fait, il y a la place pour une voiture sur le bitume, et de la place sur les bas-côtés pour se croiser (genre terre et petits cailloux). Au début, je m'arrêtais presque pour laisser passer les gens venant d'en face. Et bien sûr, ces gens restaient entièrement sur la route, et moi j'étais dans le bas-côté. Je me suis vite mis aux coutumes du pays : je ne freinais plus (ou presque) et je donnais un coup de droite-gauche au volant, au dernier moment, pour éviter la voiture d'en face, qui en faisait autant, en passant quelques secondes dans le bas-côté, à 100 km/h. Cela fait quand même du 200 km/h en relatif, ce qui n'est pas rien (il ne faut pas se louper). C'est impressionnant au début. Comme il n'y a pas grand monde sur les grandes routes entre villes, on a tout le loisir de se concentrer sur le croisement.

Enfin, un dernier point plutôt gênant. Il y a de nombreux vendeurs de bidules sur le bord des routes : jolies pierres, melons, pacotille... Le problème n'est pas dans la qualité des choses vendues, mais dans la vigueur de leur proposition : ils se mettent sur le bitume, tendant leurs produits, se faisant concurrence, jouant sans doute à celui qui sera le plus près de la voiture qui passe (pour que l'on freine bien sûr)... à 100 km/h. J'ai eu quelques moments de peur avec ces gamins qui donnent l'impression de se jeter sous les roues, et se retirent au dernier moment : une fois, un de chaque côté d'une route étroite s'est décalé, et j'ai eu l'impression qu'ils ne se rendaient pas compte qu'ils me coupaient presque la route au dernier moment...

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Les routes que j'ai prises furent très droites, genre 5 km de ligne droite en terrain plat, avec un léger virage au bout... surtout dans le sud de l'Atlas, dans les déserts de cailloux. On a ainsi le temps de s'attarder sur le paysage, qui est superbe dans cette région. C'est très sec, avec des couleurs vives, genre ocre, et parfois du vert flashy, quand il y a un peu d'eau (Oasis, point d'eau etc.).

J'ai bien sûr utilisé a fond la liberté d'avoir une voiture pour m'arrêter dès que je voulais prendre une photo. Comme il n'y avait personne sur la route en général, je me mettais à peine sur le bas-côté, et je prenais ma photo tranquillement. Il m'est arrivé parfois de repartir et de stopper à nouveau quelques centaines de mètres plus loin, car je voulais reprendre une photo !

Je me suis arrêté quelques fois pour acheter des fruits, prendre un verre ou un repas. Parfois, j'ai testé des restaurants isolés, surplombant des paysages superbes. Parfois, je me suis contenté de restaurants de routiers. Je n'ai jamais été déçu par la qualité de ce qu'on m'a servi.

J'ai eu droit à une tempête de sable aussi. C'est comme un brouillard, sauf que cela s'infiltre partout... ma carte (la Michelin 959) était couverte de fins grains de sable. De plus, les vents lors de cette tempête étaient violents, et faisaient tirer la voiture d'un côté, me forçant à compenser de l'autre (c'est fatiguant !). Dans le même goût, j'ai vu aussi des mini-tornades de sable, colonnes montant au ciel chargés de sable ocre (donc bien visible) et progressant vers on ne sait où.

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Voyages et Environnement, le site de Philippe OssetCompteur

Toute sa vie, un homme cherche à retrouver la cuisine de sa mère, et une femme le parfum de son père.

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