8-10 Août : Labuanbajo, 10-11 Ruteng, 11-13 Bajawa, 13-14 Ende, 14-15 Moni, 15-16 Ende, 16-17 Bajawa, 17-18 Août : Labuanbajo (17 = fête nationale)
C'est l'île la plus sauvage que j'ai visité pendant ce voyage... C'est aussi un grand fief catholique en Indonésie. Je présente le récit étape par étape.
Cette ville est le port d'arrivée sur Flores. Nous avions par hasard rencontré Ariane, une co-promo, sa soeur et son père dans le bateau allant à Labuanbajo. Le soir, nous nous sommes retrouvés pour prendre un repas ensemble, après que l'on ai trouvé un hôtel (le Sony). Le lendemain matin, nous décidons d'aller nous balader sur un plage et de nager jusqu'aux coraux. Ce fut un peu décevant, car ils étaient tout marron. L'après-midi, nous avons marché jusqu'à Batu Cermin, des grottes situées à 5 km de là. Ce fut une balade agréable, avec des gamins comme "guides" pour l'intérieur des grottes. Départ en bus le lendemain matin, vers 7h00.
Cette ville fut très peu accueillante. C'est "la" ville commerçante du centre de l'île. Nous nous sommes promenés en ville, et dans les environs, dans la journée. Le soir, nous sommes allé voir un film, pour l'expérience. La salle était pleine d'indonésiens fumants et bruyants. C'était un film de combat traditionnel : des hommes se combattant et saignant beaucoup, aucune femme avec un rôle digne de ce nom. Nous sommes repartis avec joie de cette ville sans intérêt touristique.
C'est une des petites villes les plus sympa de Flores. Le jour de notre arrivée, nous avons visité le marché, très beau, et nous nous sommes promenés en ville. Le lendemain, vers 12h00, nous avons loupé le camion pour la ville suivante. Du coup, l'après-midi, on se décide à grimper une petite colline et, le soir venu, d'aller voir le lieu potentiel d'un mariage où un jeune (Florian) que nous avions rencontré dans le bus nous avait invité. On ne savait pas vraiment si c'était vrai ou pas, mais on ne risquait rien à aller traîner près de l'église à 6 heures du soir. Nous avions mis ce que l'on avait de plus propre, mais on paraissaient un peu ridicule en face des 500 invités (au moins) tous très bien habillés. Et on retrouva la bande de jeunes qui nous avait invité... c'était du sérieux !!! Nous sommes rentrés, avons félicité les mariés, et avons participé à la fête, très bien organisée, avec repas, musique, danse... Ce fut une excellente soirée.
La ville était un port très industriel, sans grand intérêt. Mais nous avons rencontré trois jeunes filles charmantes (Marie-Thérèse, Mathilde et Lysa) qui nous ont guidés à travers la ville. On réserve déjà l'ensemble de notre trajet retour jusqu'à Labuanbajo... Notre hôtel était sympa. Le trajet jusqu'à Moni se déroula dans un paysage très sympathique, de rizières, de forêts et de petits villages.
C'est la ville d'où l'on peut se rendre au Kelimutu, et aussi qui est très proche de la mer (comme la plupart des villes le long de "la" route sur Flores). le jour de notre arrivée, on a réservé pour le Kelimutu, et ensuite nous avons marché jusqu'à la mer, par une route interminable, mais typique, qui descendait, descendait... et qui au retour, bien sûr, montait, montait, montait... Nous nous sommes couchés tôt pour nous faire réveiller vers 3h25 de matin, pour partir vers le sommet en camion. A mi-distance, comme ailleurs, un péage touristique était là, où nous dûmes nous acquitter de notre obole au gouvernement, et remplir un grand cahier en y mettant nos noms. Nous avons vu des américains devant nous mettre "Donnald", "Dingo" et "Mickey" dans le grand cahier. Le spectacle au sommet est saisissant, avec le soleil se levant sur trois lacs de couleur différentes. De belles photos à prendre ! Nous prîmes le camion pour redescendre, vers 7h00, histoire d'avoir nos bus de retour déjà réservés. La plupart des gens descendaient à pieds, et je pense qu'avec un peu plus de temps nous l'aurions fait.
La ville nous paru un peu différente : un peu plus désagréable qu'à l'aller. Je pris un petit caillou juste au dessus de la tempe, envoyé par un gamin (sans doute avec un lance-pierres) alors que nous nous baladions en ville. Cela m'énerva au plus haut point. Mais bon, ce n'est pas parce qu'ils sont indonésiens qu'ils ne sont pas cons. La connerie est la chose la plus partagée au monde. Et ils n'en étaient donc pas dépourvus. Les moustiques et des frelons de 3 cm de long nous ont attaqué toute la journée, surtout quand, le soir venu, nous avons eu une coupure de courant... Une fois encore, nous somme partis de cette ville avec plaisir.
Nous sommes retournés au Virgo, après un voyage agréable dans un bus sans première vitesse, et qui donc démarrait toujours en seconde. Dans une côte, un peu d'huile pris feu, et des allemands se ruèrent dehors pendant que le chauffeur éteignait le feu. Après cet épisode, le bus reparti et emmena ceux qui étaient restés à bon port. A notre arrivée à Bajawa, nous avons du ruser pour avoir une chambre... car tout était presque plein. En fait, retournant au même hôtel, en descendant du bus le proprio et ses filles nous reconnurent et nous eûmes la priorité !
Le trajet jusque là se déroula le 17 Août, jour de la fête nationale. Ce fut un trajet pourtant sans encombre, avec juste ce qu'il fallait de lenteur dans les villages pour voir les différent défilés qui avaient lieu. Nous avons eu un peu de difficultés pour avoir une chambre mais, en négociant un peu, en s'arrangeant avec d'autres touristes, on finit par avoir quelque chose. le départ le lendemain fut en direction de Komodo.
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