CHILI en Juillet-Août 2002 : les villes

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Les liens sur les noms des musées pointent vers les sites Web des musées.

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Les villes du Chili

Mon parcourt des villes du Chili s'est déroulé de Santiago vers le nord : Valparaíso & Viña del Mar, La Serena & Coquimbo, Chañaral, San Pedro de Atacama & Toconao et Arica. A côté de ces villes, j'ai fait plusieurs parcs naturels, dont je présente la visite sur une autre page. Je présente ici les points communs et les spécificités des villes que j'ai visitées lors de mon séjour.

J'ai été surpris, à mon arrivée, par la modernité de Santiago, et, de façon générale, par la facilité et le confort avec laquelle j'ai pu me déplacer en bus entre les villes du Chili et trouver où me loger à l'hôtel. De plus, il est aisé de s'orienter dans les villes, car le plan de leurs centres est en quadrillage autour d'une place d'armes centrale, résultat des choix architecturaux des colonisateurs... on y pense en termes de "blocs".

Retour en haut de page Les musées - mes visites culturelles au Chili

J'ai pu visiter plusieurs musées dans les villes que j'ai traversées, en général un par grande ville, comme à La Serena (musée Gabriel González Videla), San Pedro (Musée Gustavo Le Paige), parfois plus, comme à Santiago (Casa Colorada, Musée d'arts visuels sur la place Gíl de Castro), Valparaíso (musée de la Marine et La Sebastiana, ancienne maison de Pablo Neruda) et Arica (Ancienne Douane devenue maison de la culture et Musée militaire du Morro). Il n'y avait en général personne en même temps que moi pour visiter les musées, ce qui me laissait l'espace et le temps pour la visite, ce qui était très agréable. Les musées étaient plutôt petits et bien agencés, avec des pièces mises en valeur de façon juste et agréable. J'y ai découvert l'histoire intéressante du pays, par les objets, les hommes et les lieux qui l'ont faite, et notamment l'histoire de la guerre du Pacifique, de 1879 à 1884, où se sont illustrés les héros dont les noms sont dans les rues des villes du Chili, comme Arturo Prat. Des héros d'autres temps les côtoient dans les rues, comme Bernardo O'Higgins et Thomas Alexander Cochrane.

Retour en haut de page Boutiques - cafés Internet

Le niveau de développement des villes que j'ai visitées varie énormément, avec comme extrêmes Santiago et Parinacota. Il est impressionnant de voir une ville développée, avec des parcs ombragés, des rues bordées de grands bâtiments, avec la plage et la mer qui fait des rouleaux, comme à Antofagasta, au milieu d'un désert que l'on atteint dès que l'on sort de la ville, sec et poussiéreux. Les grandes villes ont des boutiques et des grands magasins, variés, bien garnis, avec de nombreux clients... La Serena en était un bon exemple. J'ai trouvé aussi des cafés Internet un peu partout. Les chiliens en font un usage impressionnant, pour jouer en réseau, gérer leurs e-mails, et consulter Internet. Les propriétaires isolent chaque poste de travail par des rideaux. Cela permet d'assurer la confidentialité des consultations, mais nuit à la convivialité, je trouve : on ne voit personne !!! on n'entend que les clics et les bruits de clavier.

Retour en haut de page Les hôtels - mes nuits au Chili

J'ai dormi deux nuits dans chaque ville, pour prendre mon temps, et même trois à San Pedro, et quatre à Arica ! A Santiago, je suis allé à l'hôtel Gran Palace, à côté du cinéma du même nom, très classe; à Valparaíso à l'hôtel Reina Victoria sur la place Sotomayor, géré par un staff de 65 ans d'age minimum; à La Serena à l'hôtel Pucará, dont le nom me rappelait Pokara au Népal, au calme total; à Chañaral dans un hôtel le long de la Panaméricaine, pas loin de l'arrêt de bus; à San Pedro chez Juanita, un bar sur la place d'armes, au personnel très accueillant, et à Arica à l'hôtel Lynch, très confortable après le Nord plutôt sauvage. J'ai bien dormi dans tous ces endroits, à part à San Pedro où il y avait un peu trop de bruit dans la cour du restaurant sur laquelle donnait ma chambre.

Retour en haut de page Les restaurants - mes repas au Chili

Comme à mon habitude en voyage, j'ai mangé "quand j'avais le temps". Ce n'était pas ma priorité. Et aussi, comme à mon habitude en voyage, j'ai mangé ce que mangent les gens du coin, et pas de la nourriture pour touristes. Mais, contrairement à mon habitude, j'ai souvent très bien mangé ! J'ai bien sûr testé les vins chiliens, en prenant de temps en temps une demi-bouteille, comme de l'Undurraga, Cabernet Pinot 2000. J'ai aussi bu de la bière locale, comme la Cristal. Et j'ai découvert les plats "a lo pobre", ce qui signifie avec des oignons frits, des frittes, du riz, deux oeufs au plat... accompagnant du boeuf, du poulet ou d'autres viandes... J'ai mangé très souvent des soupes, des viandes grillées, et des desserts. Le café expresso était vraiment de l'expresso... Les jus de fruits étaient très bons aussi, avec des fruits frais. Tout cela a participé à ma bonne forme pendant le voyage, ne manquant pas de légumes frais, je n'ai pas pris de vitamines complémentaires (Alvityl).

Retour en haut de page Le bus - mes déplacements au Chili

Pour me déplacer de ville en ville, j'ai utilisé exclusivement le bus. Le Chili possède un nombre important de compagnies de bus, dont Tur Bus, Pullman et d'autres... A part mon voyage de Calama à San Pedro, et celui d'Arica à La Paz, j'ai pris Tur Bus systématiquement : Santiago-Valparaíso, Valparaíso-Santiago, Santiago-La Serena, La Serena-Chañaral, Chañaral-Calama et San Pedro-Arica. Il fallait à chaque fois acheter son billet avant de monter dans le bus. Il y a beaucoup de bus au départ de Santiago, et il n'est pas nécessaire de réserver longtemps avant. Au départ des autres villes, c'est moins évident, et il n'y a qu'un bus pour Arica par jour à partir de San Pedro : il faut donc réserver.

On choisit sa place dans le bus, numérotée, lors de la réservation, sur l'écran de l'ordinateur de la compagnie. Les bus Tur Bus sont confortables et modernes. Il y a la télévision et parfois des casques audio, les sièges s'inclinent bien, et il y a de la place pour les jambes. Le service à bord est toujours effectué par un assistant chauffeur, qui distribue les couvertures, les oreillers, les cafés et la nourriture. J'en ai même vu essuyer la buée sur les vitres des gens, tirer les rideaux et annoncer les informations sur les trajets. Les chauffeurs roulent systématiquement à 100 km/h sur la Panaméricaine, avec un limitateur de vitesse bruyant qui sonne dès qu'ils dépassent cette vitesse. Dès que les sièges sont pleins, ils ne prennent plus personne en route. Les bagages sont mis dans des soutes par l'assistant, qui y colle un numéro et nous donne un ticket pour récupérer le bagage à la descente. C'est très classe, à un niveau meilleur que ce que je peux connaître au Japon, qui était ma référence en termes de transports en bus.

Les bus partent et arrivent toujours dans des "terminaux". Dans certaines villes, ils sont communs à plusieurs compagnies, comme à Valaparaíso, Coquimbo, La Serena et Arica, et, dans d'autres, ils sont spécifiques aux compagnies, et très modernes, comme à Santiago et Calama. Parfois le départ est simplement en face du bureau de vente des billets, comme à San Pedro et Chañaral. Les terminaux de bus ne sont pas exactement dans le centre ville, mais il est très simple de s'y rendre à pieds (La Serena, Chañaral et San Pedro), en bus local (Valparaíso), en collectivo (Calama et Arica), ou même en métro à Santiago. Le prix du bus est très raisonnable, en moyenne 1 Euro pour 1 heure de route.

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Voyages et Environnement, le site de Philippe OssetCompteur

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