BOLIVIE en Novembre 1998 et Août 2002 : La Paz

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La Paz : une capitale

La Paz est une ville étonnante. Elle se situe intégralement dans une cuvette, à 3 800 m. L'aéroport se trouve sur un plateau qui domine la ville, à 4 200 m. Ainsi, quand on y arrive, on y arrive par le haut, que ce soit en bus, ou en avion, et on "descend" en ville. La descente se fait par une autoroute en forme de spirale qui draine toute une population vers le centre ville. Il n'y a pas un espace vert vu d'en haut, et donc c'est impressionnant de se dire que l'on descend là dedans, et que l'on remontera par la même route. Il n'y a pas d'autre choix apparemment. De plus, quelques hautes montagnes sont visibles dans le lointain... C'est assez impressionnant.

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La Paz, dans la cuvette, à 3800 m Lors de mon premier passage en provenance de Puno (Pérou), je suis reparti tout de suite vers Potosi. C'est à mon retour d'Uyuni, via Oruro, que j'ai passé un jour entier dans la ville, avant de prendre, très tôt le lendemain matin, l'avion pour Miami puis Paris. J'ai utilisé cette journée à me promener dans le centre, à faire quelques courses, développer mes photos et à me reposer dans de bons restaurants, à boire un peu de vin Chilien.

La ville se visite très bien : il est facile de s'y orienter, et le centre ville est très piéton, avec de nombreuses boutiques, une cathédrale, et de petites rues. On est bien sûr soit en train de descendre, soit en train de monter. Il y a peu d'espaces plats. Les gens sont agréables, et l'atmosphère est vraiment celle d'une capitale. J'ai peu de choses à dire de plus, ma dernière journée étant somme toute classique d'une dernière journée en voyage...

Un détail cependant me reste. En effet, si vous allez directement à La Paz en partant du niveau de la mer, attention : ne prévoyez pas de grandes activités durant les deux premiers jours. L'altitude vous fatiguera beaucoup... maux de tête garantis ! Comme le disait un passager-pilote dans l'avion que j'ai pris jusqu'à Miami pour partir : "quand on arrive à La Paz en avion, comme l'avion est pressurisé à 3000 m environ, il ne faut pas que le pilote oublie de déconnecter le système de sécurité avant l'ouverture des portes car, sinon, les masques à oxygène tomberaient lors de cette ouverture, car les automatismes de l'appareil interpréteraient cela comme une décompression accidentelle !!!". La Paz, c'est haut...

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Lors de mon second passage à La Paz, j'ai eu plus de temps pour visiter la ville et les environs. J'étais à l'hôtel Continental, très bon rapport qualité prix... et près du centre touristique. J'ai ainsi pu visiter quelques musées dans le centre, en rayonnant à pieds à partir de l'hôtel.

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Huayna PotosiMa sortie au Chacaltaya a bien mal commencé : le mini-bus ne savait pas où récupérer deux des touristes qui étaient programmés pour le tour... alors on a attendu au terminal de bus le temps qu'ils trouvent où était leur hôtel dans La Paz, et qu'ils viennent avec eux en taxi ! Au total, on a "perdu" plus d'une heure. Finalement, on a pris la route, avec un guide azimuté, mais tout de même sympathique. Le chemin passe par El Alto, puis on rejoint un chemin de terre, et on monte, on monte, on monte, sur une route sinueuse, avec le Huayna Potosi et le Chacaltaya devant nous, puis le Chacaltaya sous les roues du mini-bus. ChacaltayaOn arrive à un refuge juste sous le sommet, et on a 100 mètres de dénivelé à faire pour atteindre les 5400m de la montagne. C'est raide, et brutal, mais cela se fait bien, en rythme. On se promène sur la crête, et on redescend une heure plus tard... la vue au sommet était bouchée par de gros nuages, il faisait froid, on marchait un peu dans la neige, et j'avais tout mon équipement pour avoir chaud, nécessaire avec un vent qui givrait les mains, le cou, en s'insinuant par tous les interstices des vêtements. J'ai apprécié la relative facilité avec laquelle j'ai fait la montée, en regrettant un peu de ne pas être en train de faire celle sur la montagne d'en face... En bas, El Alto, avec ses maisons et sa terre rouge d'être mise à nu, s'étirait au dessus de La Paz, avec des kilomètres carrés de plaine verte et rase pour s'étendre...

Vallée de La Luna... à écrire

Vallée de la Luna

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Une autre chose concerne le service d'American Airlines. Je devais avoir, il me semble, cinq heures de transit à Miami, en changeant d'avion pour rentrer sur Paris. J'avais bien sûr pris un billet au plus juste... et ainsi je devais arriver le matin de mon retour au travail... Lors du décollage de La Paz, l'avion avait en gros quatre heures de retard. Comme j'étais arrivé deux heures avant, j'ai attendu longtemps dans l'aéroport. Ce retard était dû à une crise cardiaque d'un passager dans l'avion qui avait forcé l'avion à se poser en urgence... et donc l'avait retardé. En arrivant sur Miami, les roues ont touché le sol plus d'une heure avant mon décollage pour Paris. L'avion pour Paris était à une porte de la porte où arrivait mon avion venant de La Paz, mais je devais passer par un centre de dispatching des passagers (gérant le hub), dans le centre de l'aéroport, et l'avion a attendu pas loin d'un heure l'accès à sa porte de débarquement car aucun personnel au sol n'était disponible pour venir mettre en place la passerelle de débarquement... du coup, je suis arrivé moins de 10 minutes avant le décollage de mon avion pour Paris.

Au début, la responsable me dit que je passerai la nuit à Miami. Elle ne s'en faisait pas du tout pour moi, me disant qu'il n'y avait personne pour me reconduire jusqu'à l'entrée de l'avion pour Paris... j'étais vert, d'autant plus que quelques minutes plus tôt on m'avait obligé à venir là plutôt que me laisser accéder directement à l'avion ("la procédure"). Du coup, j'ai protesté. Et encore. Et encore. Je me voyais mal annuler le rendez-vous du lendemain. A la fin, la responsable, n'ayant plus rien à faire que m'écouter a décider de m'accompagner elle-même jusqu'à l'avion... je suis rentré dedans à l'heure, et ils ont fermé la porte derrière moi ! J'étais donc à mon rendez-vous le lendemain, et je n'ai pas profité d'un hôtel gratuit à Miami... avec le recul... j'aurai peut-être dû !

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