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Après Jujuy et Purmamarca, voici Tilcara, la troisième étape de mon périple dans le nord, ville que j'ai rejointe en bus. Il faisait chaud, j'étais en short et tee shirt. Plus tard, après mon séjour à Tilcara, je suis allé un peu plus haut, jusqu'à Humahuaca, pour achever ma visite de la Quebrada.
J'ai choisi l'hôtel Malka (tel : 495-5197). Il est nickel, avec ses bungalows sur les hauts de la ville... près du cimetière. L'accueil est très bon, il y a des poëles à bois dans chaque bungalow, avec tout le confort. Il faut monter du terminal de bus avec le sac à dos, lourd... ce qui est un peu fatiguant. Avec une voiture (de location), c'est plus simple ! J'ai eu un bungalow tout seul la première nuit, et j'ai rejoint un autre bungalow la seconde nuit - le dortoir - où j'ai partagé la chambre avec deux argentines, et un couple d'argentins. Les chiens de l'hôtel sont très sympathiques et sont venus jouer avec moi. La salle de petit déjeuner dominait la vallée : la vue était superbe. Avec l'altitude, il faisait très froid dehors la nuit, ce qui a nécessité de me couvrir avec mes habits chauds pour aller au restaurant le soir.
J'ai choisi d'aller dîner toujours dans le même restaurant, El Patio, Lavalle 352, près de l'Eglise : la nourriture était excellente, fine, et l'accueil et le service étaient impécables. Après le diner, il faisait un noir total dans la ville pour rentrer à l'hôtel, dès que l'on sort du centre ville. Ma lampe frontale était la bienvenue ! De nombreux chiens trainaient dans les rues, j'ai dû ramasser des pierres pour les faire fuir. Le dernier jour, j'ai assisté à une petite fête locale, en revenant de mon tour en montagne. Les gens m'ont salué cordialement, et un des organisateurs est venu discuter. C'était sympathique !
Dès le jour de mon arrivée, j'ai visité le Pukara (ancienne ville fortifiée ; on écrit aussi Pucara). Il y avait 10 000 personnes sur ce site avant l'envahissement par les Incas, puis les Espagnols. Il y a un parc naturel avec des cactus, et quelques lamas. Sur le site, des maisons ont été reconstruites pour que les touristes puissent voir à quoi elles ressemblaient à l'époque, avec du bois de cactus. Au delà des maisons reconstruites, le plus impressionnant, ce sont les ruines. On y accède au delà des maisons, par de petits chemins. La ville était très étendue ! Avec le vent fort, la chaleur... j'ai pris mon temps pour la visite, me laissant imprégner par l'atmosphère du lieu. Il n'y avait personne d'autre que moi... et quelques fantômes. J'ai ensuite admiré le paysage à partir de la terrasse située à côté du monument moderne à la gloire des historiens qui ont mis à jour le site. Un très joli point de vue !
Après avoir laissé mon sac dans le casier du nouveau bungalow, je suis parti en ballade en montagne, de 2360 m jusqu'à 3620, sur le col avec les cactus. J'ai ainsi passé 8 heures en montagne, sans me presser. C'était dur au début, car on commence par la montée. J'ai croisé des chiens errants, que j'ai fait fuir facilement. Il y avait de nombreux chemins, et j'ai fait de petites erreurs dans la montée, suite à une mauvaise information de la part de la dame de l'hôtel - elle m'avait dit de toujours tourner à droite, mais c'est plutôt à gauche qu'il faut tourner - me faisant perdre 40 minutes dans la montée. Ce n'était pas grave du tout, surtout que, sans elle, je n'aurai pas fait la ballade.
J'ai atteint le col dans la brume. J'avais froid quand je m'arrêtais, donc j'ai marché sans faire de pause de plus de 2 minutes. J'étais tout rouge d'effort et de froid, avec un petit vent vicieux. Un shorten marquait le col, et m'a soulagé en me montrant que j'étais sur la bonne route. J'avais mon pique nique avec moi, et de l'eau en quantité. Le soleil se lève juste 1 minute après que je sois arrivé au sommet. La vue est superbe, enfin ! Je vois le chemin tracé par l'hôtesse de Malka : le rio seco, entre les deux chaînes de montagne.
Je fais une bonne pause repas en haut du rio seco, avant de me lancer dans la descente du lit de la rivière. Je suis des lignes droites, des lignes courbes, essayant de couper pour marcher un peu moins. Les bords du rio montent haut avant la vallée. Au bout d'un moment, avant Alfarsito, on rejoint la route. Il n'y avait personne, et maintenant je domine des gorges profondes. Une rivière se jette dans la gorge, pour devenir une chute d'eau plus loin, captée pour faire de l'hydroélectricité. C'est vertigineux. On peut descendre un peu le long des murs de béton. La main courante est branlante, il faut s'assurer que les barreaux tiennent avant d'y mettre tout son poids. J'ai croisé deux couples d'argentins, et trois argentines, en vacances.
Plus tard, je suis redescendu sur Tilcara, en passant à côté du centre de potabilisation de l'eau. Pour rejoindre la ville, je suis descendu dans les pierriers, soulevant de la poussière acre avec mes talons de Lowa Tibet GTX. Je croise de nouveaux chiens errants. Plus tard, je finis au GPS en ville, pour retourner à l'hôtel le plus simplement possible.
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